Introduction Nous sommes confrontés à une tragédie qui a coûté la vie à un petit garçon de deux ans, Awaab Ishak, à cause de la présence de moisissure dans leur logement social à Rochdale. Dans cet article, nous examinons les détails de cette affaire choquante et appelons les locataires à agir rapidement s'ils se trouvent confrontés à des problèmes similaires. Nous exhortons également le gouvernement à imposer des délais stricts aux propriétaires pour résoudre le problème de moisissure non seulement dans le secteur du logement social, mais aussi dans le secteur privé.
L'histoire d'Awaab Ishak Awaab Ishak aurait eu cinq ans le mois prochain, mais il est décédé après avoir passé toute sa vie dans un logement social mal ventilé, où la moisissure noire était omniprésente dans la cuisine, la salle de bain et la chambre de sa famille. Son décès a suscité une indignation nationale après la révélation que son père s'était plaint de la moisissure dès 2017 et que les experts en santé avaient averti le propriétaire du risque pour Awaab. Malheureusement, le bailleur n'a rien fait pour résoudre le problème. Le coroner a conclu que la mort d'Awaab était due à "une affection respiratoire grave causée par une exposition prolongée à la moisissure dans son domicile". Le pathologiste a découvert des champignons dans son sang et ses poumons.
La réponse inadéquate du bailleur Il est apparu par la suite que d'autres logements de l'ensemble immobilier étaient dans un état encore pire et que le personnel du bailleur considérait la moisissure comme "acceptable" et que "la plupart des résidents étaient des réfugiés et qu'ils avaient de la chance d'avoir un toit au-dessus de leur tête". Le bailleur traitait régulièrement les locataires de manière "méprisante, inappropriée ou dénuée de sympathie", et la famille d'Awaab, qui était venue au Royaume-Uni du Soudan en 2016, était victime de "préjugés simplistes", selon une enquête menée par le médiateur du logement. Les employés du bailleur ont imputé la moisissure aux "choix de mode de vie" de la famille, notamment "la cuisson des aliments dans des casseroles sur la cuisinière" et "la toilette à l'aide d'un seau".
Appel à l'action pour les locataires Dans cette situation tragique, le père d'Awaab, Faisal Abdullah, exhorte les locataires à ne pas perdre de temps s'ils se trouvent dans des situations similaires. Il leur demande de frapper aux bonnes portes et de ne pas hésiter à quitter le logement si nécessaire, car le temps perdu à trouver une solution peut avoir de graves conséquences sur la santé des enfants et des adultes. M. Abdullah souhaite également que le gouvernement impose des délais stricts aux propriétaires pour résoudre les problèmes de moisissure, non seulement dans le secteur du logement social, mais aussi dans le secteur privé. Il demande que la loi Awaab, qui est en cours de mise en œuvre pour le logement social, soit étendue au secteur privé.
Le besoin d'une législation plus stricte La mort tragique d'Awaab Ishak doit servir de moment décisif pour le secteur du logement social en Angleterre, où vivent 4 millions de ménages. Le secrétaire d'État à l'égalité des chances, au logement et aux collectivités, Michael Gove, a accepté de mettre en place la loi Awaab dans le cadre des changements post-Grenfell pour le logement social. Cette loi fixera des délais aux bailleurs sociaux pour résoudre les problèmes de détérioration, mais les détails doivent encore être finalisés. M. Abdullah souhaite que cette législation soit étendue au secteur privé, où les problèmes de moisissure et d'humidité sont encore plus fréquents.
Conclusion Il est impératif que les locataires qui se trouvent confrontés à des problèmes de moisissure prennent des mesures immédiates pour garantir leur santé et celle de leurs enfants. L'histoire tragique d'Awaab Ishak nous rappelle l'importance de surveiller de près les logements affectés par la moisissure et la condensation. Les bailleurs doivent être sérieux dans leur inspection des logements et réagir promptement pour résoudre les problèmes, afin d'éviter des situations similaires à celle qui a coûté la vie à Awaab. Nous demandons également au gouvernement d'adopter des mesures législatives plus strictes pour garantir que tous les locataires, qu'ils soient dans le secteur du logement social ou privé, puissent vivre dans des conditions de vie saines et sûres.